Le travail est il propre à l'homme
D’après Rousseau: il est “dans la nature de l’homme d’être paresseux.” Le travail est une necessité. Pour subvenir à ses besoins, assurer son existence, l’homme doit travailler, se bâtir un abri, cultiver la terre,... au même titre que les abeillent doivent cueillir le pollen pour en fabriquer le miel qu’elle stockeront dans ces alvéoles qu’elles édifient elles-mêmes. Ainsi, le travail n’est pas le propre de l’homme, il est la condition intrinsèque à l’existence chez chaque vivant.
Dans son éthymologie latine, “travail” renvoie à “trepallium”: un instrument de torture. Conceptuellement, le travail était donc synonyme de souffrance. C’est en particulier le cas avec l’arrivée du système capitaliste et du taylorisme, depuis l’époque de l’industrialisation, qui ont rendu le travail aliénant. Dans son emploi, l’ouvrier ne se reconnait pas dans ce qu’il fait (si tant est qu’il a fait quelque chose: il n’a pas fait quelque chose, mais “un bout de chose”); le produit de son travail lui est complétement extérieur. Il ne fait que vendre sa force de travail en échange de quoi subsiter, et pour celui qui l’emploi, il n’est qu’un moyen de faire des profits. Ainsi, le travail nous asservi à la nécessité, à nos besoins, il nous “tient chacun en bride et s’entend à entravers puissamment le développement de [notre] raison, de [nos] désirs, et de [notre] goût de l’indépendance” (Nietzeche), trois caractéristiques