Le travail

900 mots 4 pages
Sommaire [masquer]
1 Étymologie
2 Homonymies
3 Voir aussi
4 Autres Liens
5 Bibliographie
6 Notes et références
Étymologie[modifier]

Selon Alain Rey1, le mot travail (apparu vers 1130) est un déverbal de travailler, issu (vers 1080) du latin populaire tripaliare, signifiant « tourmenter, torturer avec le trepalium ».
Sous l'Antiquité , le terme bas latin trepalium (attesté en 582) est une déformation de tripalium, un instrument formé de trois pieux, deux verticaux et un placé en transversale, auquel on attachait les animaux pour les ferrer ou les soigner, ou les esclaves pour les punir.
Cependant, si cet instrument est bien désigné par le mot travail, il se dit au pluriel des travails et non des travaux.
Il est donc possible d'envisager d'autres hypothèses pour comprendre le sens moderne du mot travail. Il existe les règles édictées par Saint-Benoît qui règlent la vie des moines bénédictins. Celles-ci sont basée sur trois piliers, qui sont trois activités, dont une activité manuelle effectuée en commun, activité dénommée travail, destinée à la fois à œuvrer pour permettre la subsistance de la communauté, pour le bien commun (défrichages), mais aussi pour expier le péché originel (trois piliers pour trois piétés).
Indice concordant, il existe l'expression un travail de bénédictin qui signifie Produit d'un labeur considérable, à mettre en rapport avec tria pilae benedicti - les trois piliers des bénédictins ou encore tria pietates benedicti - les trois piétés des bénédictins. Cette innovation sociale, au sein des sociétés monastiques, aurait pu permettre l'émergence d'un sens nouveau pour ce mot travail, préalablement utilisé pour désigner des dispositifs à trois pieux.
Quoiqu'il en soit, le monachisme et le christianisme, très influents au haut moyen-âge, ont grandement participé à généraliser le travail, vu comme une conséquence du péché originel.
Au xiie siècle, le mot désigne un tourment ( psychologique ) ou une souffrance physique ( le travail

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