Le triangle
Avant d’aborder directement le thème je dois évoquer mes premières impressions sur les symboliques maçonniques. Etant dans un a priori assez méfiant du poids des symboles dans un fonctionnement du monde moderne (profane), j’ai essayé dès le premier jour de mon initiation de chercher à donner du sens à ces représentations symboliques avant que l’on ne me donne de manière directe. Cette attitude d’interrogation, je l’ai considérée comme un processus d’autoformation et de découverte par l’expérience. Ainsi parmi les symboles les plus utilisés j’ai relevé l’existence de deux principaux types ; les uns étaient des symboles formels « figuratifs », les autres relevant d’un domaine plus abstrait, certes formels mais nécessitant une attribution indirecte. Le triangle et l’œil illustraient schématiquement ces deux types d’attributs directs. Sans vouloir penser que l’œil est porteur d’une représentation directe univoque et immédiate, je pensais qu’il y avait une différence forte de degré de suggestion entre les symboles plutôt formels comme l’équerre, le livre le compas et ceux qui relevaient des formes que l’on peut qualifier d’”abstrait » pour aller vite. Le triangle est parmi cette seconde catégorie.
Il a ainsi attiré mon attention d’abord par rapport à mon propre expérience et donc système de représentation, m’a interrogé sur le pourquoi de le retrouver ici dans un autre monde et j’ai