Le tricheur à l'as de carreau
Chez une courtisane bien connue, un fils prodigue d’une famille de la haute bourgeoisie Parisienne, avait décidé de jouer aux cartes une dizaine de pièces d’or, car sa fiancée voulait un beau collier qui en Coutait cinq fois plus. Mais un tricheur était à la table de jeu.
Le jeu La partie de rami avait commencé il y a quelques minutes déjà, et pesait un silence de mort dans la petite pièce .Le jeune prodigue installé à la droite de la table, nommé Mr Alain se concentrait uniquement sur son jeu de cartes. Alors qu’autour de lui sans qu’il le sache, était en train de se tramer une grosse arnaque. La courtisane, Mme de Beau Regard, située au milieu du tableau : regardant sa servante à sa gauche, et non son jeu de carte, faisait d’elle la principale actrice de cette entourloupe. Le vil tricheur, Jean dit Jeannot, placé en bout de table sur la gauche, regardant ailleurs, et cachant mettant sa main derrière lui pour cacher deux cartes : des as de carreau. Cette complicité était telle que la courtisane, sa servante et le tricheur échangeaient des regards. Ceux-ci passaient de la courtisane qui regardait sa servante, puis qui regardait le tricheur, qui lui ne regardait n’observait personne.
Le long silence se coupa enfin pour laisser place à un grognement de Mme de Beau Regard, qui s’impatientait de Mr Jean, il réfléchissait pour ne pas faire de bêtises qui lui causeraient la ruine. Celui-ci plaça une carte sur la table. Jeannot fit de même et Mme de Beau Regard le suivit. Encore Alain qui avait gagné ... Le mauvais tour de la courtisane et du voleur allait échouer. -Alors même en trichant vous n’y arrivez pas ? S’esclaffa le jeune homme. -Mais comment… Savez-vous !! demanda le voleur coquin. -Je suis peut être jeune mais pas aveugle, et vous Jean ne vous laissez pas acheter par une femme dénue de courage qui n’ose pas voler elle-même et ne fait rien de sa journée à part se faire servir.