Le tsunami de 2004
Un jour après Noël 2004 l’Asie était frappée par un Tsunami[1] de grande envergure. Plusieurs pays sont touchés : l’Inde, l’Indonésie, les Maldives, la Malaisie, le Sri Lanka, la Thaïlande…
Le 26 décembre à 7h58 éclate le cataclysme. Il a comme point de départ la province d’Aceh au nord de l’île de Sumatra. Les plaques tectoniques provoquent un tremblement de terre de 9 sur l’échelle de Richter. L’épicentre est situé à 150 km au sud de la ville de Meulaboh. La mer se retire des rivages d’Aceh occidental pour revenir avec une violence inouïe détruire la côte. La côte ouest de la province indonésienne est détruite. Ce tsunami est dû au choc entre la plaque soutenant l’essentiel de l’Océan Indien et la plaque Indonésienne. Le séisme va créer des vagues, avançant jusqu’à 500 km/h en eau profonde, et qui, en trente minutes, vont atteindre les côtes. La province indonésienne d'Aceh, située au nord de Sumatra, est la première frappée par une vague de 20 mètres. Ainsi, ce sera la zone la plus dévastée par le raz de marée, car elle est la plus proche de l'épicentre.
Il a été suivi de plus de 67 répliques. Ces tremblements de terre ont provoqué une série de vagues de tsunamis qui se sont propagées dans toute la baie du Bengale à plus de 500 km/h, affectant directement les zones côtières de plusieurs pays: Bangladesh, Inde, Indonésie, Kenya, Malaisie, Maldives, Maurice, Myanmar, République unie de Tanzanie, Réunion, Seychelles, Somalie, Sri Lanka et Thaïlande.
La vague est tellement forte qu’elle remue l’océan Indien dans son intégralité.
Le président Yudhoyono (SBY) déclare l’état de catastrophe nationale et annonce trois jours de deuil dans tout le pays. Il demande l’aide internationale et ouvre ainsi Aceh au monde qui était jusque là zone interdite aux ONG et aux journalistes étrangers.
Une série de dysfonctionnements
Beaucoup de commentaires ont porté sur l’absence d’alerte