Le turboréacteur
Le moteur à hélice à atteint ses limites et ne peut dépasser les 1000 km/h car la puissance est convertie en poussée, réduisant ainsi son rendement à 50 %. Il ne pourra pas non plus atteindre les 20 000 mètres d'altitude étant donné sa dépendance aux frottements, l'air se faisant rare à cette hauteur, l'hélice devient peu a peu inutile. C'est là que le moteur à réaction va pouvoir montrer son efficacité. Le principe de ce moteur à été inventé dès 1930 mais n'a été réalisé qu'à partir de 1935. Son premier vol dû attendre le pilote Von Ohain en 1939 à des fins militaires. Depuis, le turboréacteur s'est généralisé autant dans le civil que dans la militaire.
Il existe 2 types de turboréacteur : le premier a une petite entrée d'air pour que l'air s'accélère d'avantage mais se trouve en plus petite quantité tandis que le deuxième, dit à double flux, utilise une grande entrée d'air qui aspire donc plus lentement mais la conséquence est qu'il y a beaucoup plus d'air engouffré dans le réacteur en même temps. Ce dernier montera son utilité dans le refroidissement du réacteur (voir explication ci-dessous).
Le turboréacteur se base sur le principe d'action et de réaction de Newton selon lequel n'importe quelle force exercée entraîne une réaction de sens opposée et sur l'effet Venturi selon lequel, si le diamètre d'un lieu de passage d'un fluide diminue, la vitesse de ce fluide accélère. En effet, le turbopropulseur est une succession de turbine ou rotor dans un espace de plus en plus réduit ; la première turbine sert à accélérer l'air en propulsant une partie de part et d'autre du réacteur afin de le refroidir (seulement dans les turboréacteurs à double flux) et la majeure partie est dirigée dans un rotor, sorte de tire bouchon géant aspirant l'air dans des chambre de plus en plus petite où il est comprimé et accéléré. Ensuite, l'air sous pression arrive dans la chambre de combustion où il