Le téléphone
Introduction :
Au XIXe siècle, plusieurs chercheurs imaginent de transporter électriquement la voix. Dans un article paru dans l’illustration en 1854, Charles Bourseul, employé du télégraphe de Paris, énonce le principe du téléphone. En 1861, Philipe Reis, professeur de physique et de musique, construit un appareil électromagnétique capable de transmettre des sons musicaux sur une longue distance. Mais cet appareil, qu’il baptise « téléphone » ne reproduit que très grossièrement la voix humaine, quand on parle au téléphone une membrane vibre et produit un signal électrique. De l’aveu de Bell lui-même, les premières conversations laissent à désirer : il faut écouter soigneusement pour saisir les mots. Bell dépose son brevet en 1876
A l’exposition universelle de Philadelphie, en juin 1876, on pouvait remarquer un petit instrument ressemblant en quelque sorte à un bilboquet, de 20 centimètres de longueur, muni de deux fils métalliques, et qui soit disant transmettait la parole humaine à des distances incalculables. Son inventeur, Graham Bell, était là, expliquant à chacun les effets du téléphone ; car tel était le nom qu’il avait donné à son appareil.
http://telephoniste.free.fr/historique/
Quoi qu’il en soit, le défi était le même pour tous ces inventeurs : comment transmettre la voix humaine à distance par l’électricité ? Pour sa part, Alexander Graham Bell fait des recherches pour communiquer avec les sourds. Cet intérêt pour la communication avec les malentendants découle de son histoire familiale, sa mère ayant perdu l’ouïe. Installé à boston en 1873, Bell est professeur de physiologie vocale à l’université. Il y étudie les moyens de reproduire les sons et de les transmettre électriquement. L’invention qu’il met au point se distingue du télégraphe car le message transmis ne doit pas être décodé par un opérateur. En juillet 1874, Alexander Graham Bell expose alors le principe du téléphone à son père, le phonéticien Alexander