Baudelaire affirmait en 1859 : « Je crois que l’Art est et ne peut être que la reproduction exacte de la nature. »
Il y a une nature représentée, mais aussi une nature « travaillée », ou si l’on veut « utilisée », qui participe aux enjeux de la création.
Depuis toujours, et encore aujourd’hui, le végétal est la source de nombreuses représentations dans l’histoire de l’art et le design. L’homme lui a toujours attribué une signification en fonction de l’époque dans laquelle il évolue, qu’elle soit d’ordre mythologique ou bien écologique aujourd’hui.
Le végétal est un être vivant qui intrigue autant qu’il inspire les artistes.

Les végétaux (en latin : vegetabilis, de vegetare, croître) sont des organismes vivants qui peuvent être entièrement composé de cellules, ou même être constitué par une cellule unique ; mais le plus souvent il se compose à la fois de cellules, de tubes celluleux et de fibres. On peut les dire pratiquement dépourvus de sensibilité, de contractilité et de mobilité, mais néanmoins ils ont la faculté de se nourrir, de croître et de se reproduire.
On voit dans le végétal, le cadre de l’existence, un cadre distant et difficile à appréhender. Les artistes portent leur attention sur le règne végétal, ils le regardent comme objet de l’art quelque soit sa forme d’expression. L’artiste peut utiliser le végétal comme motif bien sûr, comme support ou comme matériaux, voire comme outil.

Au tournant du XXème siècle, l’art nouveau, en réaction à une industrialisation appauvrissant l’esthétique comme le processus de création, entreprend d’intégrer l’art à la vie, en soumettant les arts décoratifs à l’influence des beaux-arts ; et pour que l’art investisse le quotidien, l’esthétique doit rester accessible à tous. Le retour du végétal se présente alors comme une manière de redonner aux objets une beauté simple et authentique. Les lignes stylisées du végétal s’entremêlent dans toutes les catégories de l’art.

Pour ma part, le végétal a eut et a