Alphonse de Lamartine est un célèbre auteur et poète français du 18ème siècle. Il se rattache très vite au mouvement romantique. En effet ses poésie lyrique montre une idéalisation de la nature. On désigne par lyrisme les sentiments et l’expression du moi. Ce registre fait appel à la subjectivité, et va installer une relation de confiance entre le poète et son lecteur qui va pouvoir ainsi se confier à lui, autant dans ses instants de joie, que de tristesse. Son recueil de poèmes « Méditations poétiques » paru en 1820 marque le début de la poésie romantique dans la littérature française mais aussi les débuts de Lamartine dans la poésie. Ce recueil regroupe de nombreux poèmes tels que « Le Lac, l’Isolement, le Soir, le Golfe de Baïa et l’Automne » et bien d’autres. Parmi eux se trouve Le Vallon, qui apparaît comme une écriture poétique traditionnelle mais qui dans le fond inscrit une certaine évolution. Lamartine va être l’un des premiers poètes à faire de l’écriture un moyen de parler de soi et de ses sentiments. L’écriture poétique devient alors autobiographique.
En quoi le poème du Vallon peut-il être considéré comme une poésie lyrique ?
Nous allons tout d’abord analyser le Vallon, une élégie romantique puis dans un second temps étudier la nature au sein du lyrisme.
En premier lieu, le Vallon, est un poème au ton mélancolique qui a pour thème l’évocation de la mort. Ce poème à la structure poétique traditionnelle, est disposé en 16 quatrains avec des rimes embrassés, on peut citer « D’ici je vois la vie, à travers un nuage, S’évanouir pour moi dans l’ombre du passé, L’amour seul est resté, comme une grande image, Survit seule à un réveil dans un songe effacé ». Le vocabulaire employé s’inscrit aussi dans le traditionnel de l’Antiquité, on note vers 16 « Léthé », vers 55 « Pythagore » dont l’originalité du poème repose ailleurs.
De plus on peut se rapporter aux indices de l’énonciation du texte, on note une écriture à la 1ère personne du singulier «