Le Venezuela est un pays dont l’économie est essentiellement basée sur le pétrole, surtout sous la présidence de Hugo Chavez, qui place l’or noir au centre de sa politique. Avec un volume de production d’environ 3,5 millions de barils par jour, le pétrole assure des ressources financières conséquentes pour le pays qui ne s'est plus finalement que reposé dessus. Véritable économie de rente, le pétrole est non seulement devenu le pilier de l’économie vénézuelienne mais aussi celui de la diplomatie de Chavez, aussi bien à un niveau national qu'à un niveau international.
Véritable levier pour assurer et financer la tenue de tous ses programmes sociaux, qu'il s'agisse d’éducation, de santé ou même de l'armée, Chavez fait du pétrole le principal financeur de sa politique sociale. Avant d'analyser plusieurs de ces dossiers clés à la présidence d'Hugo Chavez, nous pouvons déjà constater qu'en 2005, par exemple, le gouvernement débourse sept milliards de dollars pour différents programmes sociaux. Orientée socialiste, la politique assumée se veut réellement en direction du peuple pour peut-être justifier d'autres pans de la politique moins glorieux. Mais ce qui reste néammoins factuel est la multiplication des emplois, le développement des centres médicaux, le pari sur l'éducation, la priorité accordée aux quartiers pauvres. Un premier chiffre significatif : Hugo Chavez permet grâce à sa politique et donc directement au pétrole, de réduire la mortalité infantile de 24% et d'éradiquer l'analphabétisme.
> Préambule : PrivatisationAvant de s'attarder sur les dossiers les plus importants et de noter l'utilisation du pétrole qui est faite pour les assurer, il est bien important de s'attarder sur un fait majeur de la politique vénézuélienne. Depuis l'arrivée de Chavez, de nombreuses lois ont été adoptées pour prévenir la privatisation de l'économie nationale. L'État veut s'accaparer des secteurs économiques les plus susceptibles de subir la domination des intérêts