Le viaduc de Millau
La construction du Viaduc
Petit historique
Une histoire hors du commun pour un ouvrage d’exception
Des premières ébauches de tracés réalisées en 1987 à la fin du chantier en décembre 2004, dix-sept années d’études et de travaux auront été nécessaires pour que le chaînon manquant de l’autoroute A75 voie le jour. Le Viaduc de Millau, que certains n’hésitent pas à appeler le Pont du Gard du XXIe siècle, constitue l’aboutissement d’une multitude d’étapes. Pour chacune d’elle, rigueur, précision et professionnalisme ont été les maîtres mots. Autant de conditions indispensables pour faire entrer cet ouvrage d’exception dans le livre des records.
Quatorze ans de préparation pour une aventure unique
1987 : les premières ébauches de tracés de l’A75 visant à relier le Causse Rouge (au Nord), et le Causse du Larzac (au Sud), voient le jour. Quatre tracés sont étudiés pour le franchissement de la vallée du Tarn : un «grand Est», un «grand Ouest», un tracé «proche de la RN9» et une option «médiane», également à l’Ouest de Millau.
1991 : la décision est prise, un pont sera construit à quelques kilomètres à l’Ouest de Millau, garantissant une bonne desserte locale et le respect de l’environnement. Une fois le tracé retenu, on étudie l’opportunité d’une « solution basse » qui suivrait les reliefs et celle d’une « solution haute » qui enjamberait la vallée. En octobre, l’Etat opte pour la « solution haute » et lance un appel d’offres ; un ouvrage unique surplombera la vallée du Tarn. Bureaux d’études et architectes s’unissent alors ; 5 projets sont présentés en 1994.
1996 : à l’issue d’un appel d’offres, la solution conçue par l’ingénieur en chef des Ponts et Chaussées Michel Virlogeux, et dessinée par l’architecte Lord Norman Foster, est retenue. Un ouvrage d’art multi-haubané verra le jour dans le ciel aveyronnais. Son esthétisme et son intégration dans le paysage ont séduit les services de l’Etat. Il a été préféré à quatre autres projets : un pont