Le vieux chat et la jeune souris

426 mots 2 pages
Objet d’étude : L’argumentation : convaincre, persuader et délibérer (la Fable, le conte philosophique, l’essai)

Lecture analytique n°1
Texte : Jean de La Fontaine « Le Vieux Chat et la Jeune Souris » Fables, XI, 5 (1668)

Introduction :

Cette fable se présente comme un apologue très classique. D’une part parce qu’elle respecte l’organisation traditionnel de la fable : un récit, suivi d’une moralité en rapport avec l’histoire racontée. D’autre part, parce qu’elle met en scène des animaux à qui elle donne la parole rejoignant ainsi la tradition des Fables les plus célèbres comme « La Cigale et la Fourmi » et « Le Corbeau et le Renard ». La moralité cependant est pour le moins inattendue puisqu’elle semble donner raison au plus fort que au plus faible, à la brutalité contre la ruse, sans émotion, ni d’état d’âme, c’est en effet le Chat qui a le dernier mot. Le texte accorde une large place au dialogue entre les 2 animaux. Celui-ci est le reflet du rapport de force totalement déséquilibré entre le Chat et la Souris, au point que l’on peut parler d’un dialogue impossible : les 2 animaux tiennent des discours parallèles plus qu’ils n’échangent des propos. La conséquence de ce déséquilibre est que le plaidoyer de la Souris pour sauver sa vie, se relève vain : il n’entraîne que le mépris de la part du Chat. A travers ce récit cruel, et la moralité qui l’accompagne, on peut considérer que le fabuliste fait prendre d’ironie et se livre implicitement à une satire : celle-ci vise à la fois l’arrogance de la jeunesse et l’aigreur de la vieillesse.

I – Le dialogue impossible entre les 2 animaux

A) Une situation déséquilibrée

B) Le tutoiement et le vouvoiement

C) Le décalage entre les tons

II – Le vain plaidoyer de la Souris

A) Les arguments utilisés

B) La variété des stratégies argumentatives

C) Le refus méprisant du Chat

III – L’ironie du fabuliste

A) La satire de la jeunesse

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