Le vieux chat et la jeune souris :
Le vieux chat et la jeune souris :
Cette fable se présente comme un apologue très classique. D’une part parce qu’elle respecte l’organisation traditionnel de la fable : un récit, suivi d’une moralité en rapport avec l’histoire racontée. D’autre part, parce qu’elle met en scène des animaux à qui elle donne la parole rejoignant ainsi la tradition des Fables les plus célèbres comme « La Cigale et la Fourmi » et « Le Corbeau et le Renard ». La moralité cependant est pour le moins inattendue puisqu’elle semble donner raison au plus fort que au plus faible, à la brutalité contre la ruse, sans émotion, ni d’état d’âme, c’est en effet le Chat qui a le dernier mot. Le texte accorde une large place au dialogue entre les 2 animaux. Celui-ci est le reflet du rapport de force totalement déséquilibré entre le Chat et la Souris, au point que l’on peut parler d’un dialogue impossible : les 2 animaux tiennent des discours parallèles plus qu’ils n’échangent des propos. La conséquence de ce déséquilibre est que le plaidoyer de la Souris pour sauver sa vie, se relève vain : il n’entraîne que le mépris de la part du Chat. A travers ce récit cruel, et la moralité qui l’accompagne, on peut considérer que le fabuliste fait prendre d’ironie et se livre implicitement à une satire : celle-ci vise à la fois l’arrogance de la jeunesse et l’aigreur de la vieillesse.
Dans cette premiere partie nous allons voir pourquoi c’est une mise en scène car les personnages jouent un role, il y des paroles et tout est théatraliser. Donc les personnages des fables se prennent pour des acteurs en effet ils jouent un role. Ainsi dans les vers suivants « Une jeune souris de peu d’expérience/Crut fléchir un vieux chat, implorant sa clémence ». Le verbe croire prouve que le personnage n’est pas dans la réalité, la souris fait semblant. De même le verbe implorer dans l’expression implorer sa clémence au vers 2 prouve ce jeu d’acteur puisque ces