le vieux chat et la jeune souris
Dans « Le vieux chat et la jeune souris », La Fontaine oppose la vieillesse à la jeunesse. Le souriceau incarne la jeunesse immature remplie d'orgueil, d'arrogance, qui veut tout avoir et qui s'imagine tout obtenir. Ce qui, précisément, fait sa vulnérabilité. La candeur, la naïveté caractérisent le souriceau (vers liminaire « Une jeune souris, de peu d'expérience »). la souris s'imagine qu'en flattant bassement le vieux chat, il pousse la diplomatie jusqu'à prétendre qu'il pourrait constituer plus tard un bon dîner pour la portée de chatons. Raminagrobis se montre intraitable. Personnage parangon du vieillard inflexible, il représente la vieillesse qui ne s'encombre pas d'états d'âme, qui ne fléchit pas, ne se laisse pas attendrir, et surtout qui ne s'en laisse pas conter. Le fabuliste oppose l'habileté,