Le vieux saltimbanque - baudelaire
Le texte "Le vieux Saltimbanque" se rattache à la poésie par sa forme et son sujet. Il est une réflexion sur la condition du poète.
I. Le narrateur est un flâneur dont le regard est interpellé
1. Le narrateur assiste en témoin passif aux spectacles qui s'offrent à lui
Discours argumentatif, temps (présent de vérité générale et imparfait) et prouvent que "En vrai Parisien", le narrateur ("je") est habitué aux foires foraines. Il énonce sa thèse : la fête permet d'oublier les peines du travail, le quotidien.
Il se déplace, voit et décrit ("c'est/c'était, je vis") : point de vue original, caractéristique de la démarche adoptée dans le recueil où le narrateur veut s'ouvrir au monde extérieur et rencontrer la réalité.
=> La première partie (jusqu'à "comme l'encens de cette fête.") est consacrée au monde, à la société, à la description de la fête
2. La découverte inattendue du saltimbanque
"A l'extrême bout de la rangée de baraques" marque une rupture dans le texte et l'expérience d'un véritable choc, souligné par une émotion violente ("gorge serré", "larmes"...) et un sentiment de révolte ("larmes rebelles"). Le saltimbanque est découvert car le narrateur se déplace dans la fête en voulant en explorer tous les recoins, mais le texte laisse à penser que les autres visiteurs de la fête ne peuvent pas découvrir le vieux saltimbanque ->