Le vin
Le choix du vin pour faire mon chef-d'oeuvre a été fait pour rester en complémentarité avec mon jumeau qui a choisi le pain. En effet, de manière intuitive, je nous sens très complémentaires, non seulement par nos personnalités mais, en partie aussi, à cause de nos patronyme : N..../L....., c'est comme l'obscurité et la lumière, la nuit et le jour, le noir et le blanc, le yin et le yan... Donc, ce fût évident : lui le Pain, moi le Vin, deux éléments qui véhiculent le sens du partage et dont la symbolique commune réside avant tout dans le processus de transformation (le travail) qui les produit . Et sur le chemin maçonnique que nous avons entamé, ne devons-nous pas, nous-mêmes, progresser constamment, nous transformer (sans nous changer), afin de parvenir à notre quintessence, notre point alchimique le plus précieux, notre point de centre réel ? Autre raison : le vin, en dehors des agapes, apparaît peu dans notre rituel. Je ne l'ai rencontré que lors de mon passage au degré de compagnon, et après avoir été consacrée nouveau compagnon, nous avons partagé, de manière informelle et durant un court instant, le pain et le vin, abandonnant à ce moment-là, toute la solennité du protocole. Moment de détente pour faire descendre un peu la pression . Moment de convivialité qui, par les sourires et les paroles échangées, permet de mieux réunir les coeurs. Moment opératif rare dans la pratique spéculative de la franc-maçonnerie. Geste de bienvenue et d'affection parmi les compagnons. Origine : Melchisédec. (La Génèse nous apprend que Melchisédec était le roi-prêtre de Salem -Jérusalem- Personnage mystérieux, puisque sans pêre, sans mère, sans généalogie, ses jours n'ayant pas de commencement et sa vie pas de fin, il semble, suivant le cas, être soit une préfiguration du Christ lui-même, soit l'incarnation du Saint esprit, soit un ange sacerdotal. Toujours est-il que l'offrande du pain et du vin naquit grâce à