Le violoncelle
La confection d’un violoncelle demande beaucoup d’attention, mais surtout différentes petites pièces qui ont leur fonctions propres à chacune. Voici un aperçu des principales pièces, ou de celles mentionnées le plus fréquemment :
Chevalet
Le chevalet est une fine pièce d’érable taillée qu’on place sur la table d’harmonie, entre la touche et le cordier , à la hauteur des crans des ouïes. Son rôle est d’amener les vibrations des cordes à la caisse de résonance.
Généralement, le luthier achète une pièce aux formes pré-taillée et l’ajuste à l’instrument. En plus d’être jolies, ces découpures influent beaucoup sur la sonorité, le timbre et la puissance de l’instrument, puisqu’on modifie la masse de bois. La courbe supérieure nous permet de garder les cordes à égales distances et de les jouer séparément. Les pieds du chevalet doivent épouser les courbes de la tables d’harmonie à la perfection, car il n’est pas collé et ne tient qu’à la pression des cordes. De plus, le côté arrière du chevalet doit entre perpendiculaire à la table. Il faut vérifier cet angle régulièrement car l’accord de l’instrument crée souvent une tension du même côté, ce qui peut le faire pencher.
Pour les violoncellistes, il y a quelques particularités dont il faut tenir compte. D’abord, il existe deux modèles de chevalet, soit le chevalet français et le chevalet belge. Ce dernier, moins courant aujourd’hui, a les «jambes» plus longues et peu parfois permettre un son plus brillant sur certains instruments. Ensuite, plusieurs violoncellistes choisiront de changer de chevalet au cours de l’année, suivant les saisons. L’humidité faisant travailler le bois de la table d’harmonie, cela peut hausser ou abaisser le chevalet, qui peut rendre le son nasillard ou rendre difficile l’accès aux cordes pour la main gauche.
L’âme
L’âme est une tige en sapin ou en épicéa , située à un endroit stratégique, entre la table et le fond, sous le chevalet. On doit même tenir compte du