Sans y donner une réflexion plus approfondie, nous associons aujourd’hui trop souvent le terme ‘virtuel’ à sa conception la plus bornée, c’est-à-dire le virtuel en tant que monde de l’informatique ainsi que la création et la pratique d’espaces et de dimensions, inatteignables sans le biais de la technologie moderne. C’est cette définition qui nous paraît être la plus proche de nous dans la mesure où nous en côtoyons cette facette quotidiennement par l’essor des moyens de communication (le téléphone par exemple qui est une application première du virtuel pourtant tellement discrète car troublante de réalité) et informatiques qui nous donnent accès à l’Internet, aux avatars, à la modélisation, aux cyberespaces ‘au sein’ desquels (peut-on parler de pénétration dans virtuel ?) nous incarnons des personnages imaginaires… En effet cette définition a une part de réalité intéressante mais le domaine du virtuel se limite-t-il à cela ?
La réponse à cette question est bien négative. La virtualité n'a strictement rien à voir avec ce que nous en dit la télévision. Il ne s'agit d'un monde faux ou imaginaire. En y accordant plus d’attention, nous nous rendons effectivement rapidement compte que l’influence et la présence du virtuel dans nos existences est bien plus étendue et tout aussi bien antérieure que simplement par le virtuel informatique. Le virtuel peut pourtant être défini de quantités de manières différentes mais ce surtout en ce qui concerne notre quotidien. Car il est un fait que le virtuel nous accompagne dès notre plus jeune âge dans le jeu, lorsque nous faisons ‘comme si tu étais la maman et moi le papa et que…’ mais, ce aussi bien à l’âge adulte où l’ensemble de notre activité professionnelle est chiffrée par un salaire qui n’existe pour nous que par un relevé bancaire et même jusqu’à notre mort avec par exemple l’homéopathie qui est une catégorie de la médecine qui fonctionne notamment grâce au virtuel.
Le virtuel nous entoure donc alors tous les jours, que