Le voyage au bout de la nuit : bardamu
XXX Commentaire composé
Note
L'extrait étudié est ici tiré du Voyage au Bout de la Nuit de Louis Ferdinand Céline. Ferdinand Bardamu est alors aux États-Unis, à Detroit et travail dans les usines Fords. En arrivant aux États-Unis, il découvre New York, qu'il décris comme un Eldorado, comme étant la « ville debout ». On le découvre alors pour la première fois dans tout le roman comme un ouvrier dans un usine, où il est alors forcé de se plier aux règles de l'entreprise …
Comment grâce à une modification de son personnage, Céline appui t-il sa satyre du travaille à la chaine ?
Pour répondre à cette question, nous verrons d'abord en quoi le personnage de Bardamu a changé, puis quels sont les procédés mis en œuvre pour montrer la déshumanisation due au travail à la chaine .
Le roman est basé sur un voyage du personnage, qui est d'abord allé à la guerre, puis en Afrique, puis à New York, puis à Detroit, ou il se trouve actuellement, or ici, Bardamu semble devoir rester éternellement dans cette usine. Les premiers mots du texte suggère déjà que le personnage est présent dans les lieux depuis longtemps. « On cède au bruit... » l.1 montre que le personnage a déjà cédé, et qu'il a abandonné l'idée même de vivre. Le mot « guerre » l.2 suggère alors la mort présente dans cette usine. Le terme hyperbolique « pour toujours »l.15 montre aussi que cette usine est décrie comme une sorte d'enfer, remplie de choses dures et froides comme le fer qui est cité a plusieurs reprises dans le texte, l,5 « tout se que ma main touche, c'est dure à présent », l.6 « comme du fer ». Or on ne sors pas de l'enfer, on y reste pour éternité. Cette éternité est suggérée par la répétition du terme « pour toujours » l.15 et 31 Bardamu nous est ici présenté comme un personnage tout a fait ordinaire. Dans les 2 premières parties du roman, Bardamu nous est décri comme un anti-héros. En effet, il déserte a la guerre, mais reçois tout de même