Le voyage

1) En quoi voyager est-ce réapprendre à être?

Dans Into the wild, à travers le voyage, Christopher Mac Candless veut rompre avec la société de consommation qu’il juge trop matérialiste, effacer ses traces, nier son origine (vœu de disparaître dans les airs) et se construire afin de trouver « sa vérité d’existence». Ainsi il affirme « Plutôt que l’amour, que l’argent, que la foi, la célébrité, que la justice…donnez-moi la vérité ».
Grâce à ce voyage en pleine nature, il acquiert de la sagesse. De ce fait, il déclare « Dorénavant j’apprendrai à accepter mes erreurs, aussi grandes puissent-elles être » et « Quand on pardonne, on aime. Quand on aime, la lumière divine descend sur nous ». De plus, il s’adonne à une philosophie de vie : « J’ai vécu beaucoup de choses et je pense avoir trouvé ce qui est nécessaire au bonheur : une vie calme et isolée à la campagne avec la possibilité d’être utile aux autres ».
Le voyage d’une Parisienne à Lhassa constitue un récit autobiographique dans lequel Alexandra David-Neel montre comment elle a réussi à entrer à Lhassa, la capitale du Tibet en 1924 et explore l’intimité des coutumes, de la pensée et de la vie spirituelle des peuples d’Asie. Son récit passe alors aussi bien par des constatations ou même des émerveillements que des méditations. En effet, le voyage au Tibet est un voyage au centre inaccessible pour regarder «au-dedans», «au-delà», une aventure à l’intérieur de soi-même. De plus, Xavier Maniguet soutient que "Courir le monde de toutes les façons possibles, ce n'est pas seulement la découverte des autres, mais c'est d'abord l'exploration de soi-même, l'excitation de se voir agir et réagir. C'est le signe que l'homme moderne a pris conscience du gâchis qu'il y aurait à rendre passive une vie déjà bien courte.". Par ailleurs, la traversée de la montagne a une valeur initiatique, c’est une épreuve préalable et une purification. Le but étant une progression spirituelle, une élévation et la recherche de