Le vrai en littérature pour valery
Résumé de l'exposé
Il faudra, dans un premier temps, pousser la critique de Valéry à ses extrêmes ce qui aboutira à mettre la littérature en crise par rapport à la vérité : on verra apparaître alors ce que cette crise révèle de la fausseté d’une approche de la vérité en littérature. C’est dans la recherche d’une vérité qui soit de l’ordre de l’intuition, du vécu, et de l’écriture que nous apparaîtra, dans un second temps un rapport singulier et heureux de la littérature à la vérité. De là, nous pourrons enfin essayer d’éclairer l’originalité d’un rapport complexe de la littérature à la vérité, rapport qui mettra en évidence que la cause de l’inexactitude de la critique de Valéry ne résidait pas seulement dans une conception du vrai inadéquate à la littérature, mais aussi dans une conception de la littérature sans doute elle-même erronée. [...] C'est-à-dire qu'il considère quand il écrit qu'en vertu d'une certaine homologie mystérieuse entre le langage et le monde, quelque chose de la vérité du premier peut passer dans le second dans l'expression de celui-ci. Ainsi Flaubert espère dénoter le réel par le baromètre, que ce mot, « baromètre » fasse passer quelque chose de sa vérité. Mais la vérité qui est décrite n'est pas celle du baromètre, c'est une vérité de langage, où le réel n'est qu'un code. Le baromètre n'est qu'un effet de réel, une illusion d'incarnation du vrai baromètre en vertu d'une manipulation de signe qui