Le vrai secours aux miserables- invention-argumentation
Ce garçon est devenu ma cause, mon motif d’indignation, il s’est transformé en quelque chose de plus élevé, son image s’est developpé pour couvrir une société invisible aux yeux des gens comme moi, comme nous. C’est une société qui ressemble beaucoup à ma société, la notre : des vieux, des jeunes, des couples, des adolescents, des enfants … des bébés.
Tu te lèves le matin, tu prends ton café et lis le journal que le délivreur dépose chaque matin au pied de la porte de ton appartement, tu démarre ta voiture et te dirige vers ton bureau. Quelques fois, tu damnes ta vie à cause de la circulation, bien sûr puisque tu risque d’arriver à l’heure où le ministre, ponctuel sans doute, décide de couper l’éléctricité et que tu monteras les six étages à pied pour arriver au bureau. Alors que tu es en voiture, il vient, te tends une fleur qu’il te propose d’offrir à la femme ou l’homme de ta vie, tu fermes la fenêtre dans son nez et quelques pétales de cette fleurs s’arrachent et tombent à côté de tes chaussures brillantes et luxueuses.
Oui cette société ressemble beaucoup a ma societé : lui, leur maitre, il se lève avant toi, rassemble son équipe autour de lui, et répartit les tâche de la journéesur chacun. Celui-là ira chercher la boite de « chicklets » et doit rentrer à quatre heures pile en ayant vendu les 12 paquets, celui-ci vise les jeunes hommes et leur propose des fleurs, celle-là apprend par cœur le discours de la pitié pour le dire à la fenêtre de chaque conducteur et celle-ci, la préférée du maître, n’a qu’à trainer avec son bébé à moitié nu au bras.
Il se lève avant toi, il est dans la