« Le XXIeme siècle sera celui des peuples en mouvement » affirmait le Haut-Commissaire aux réfugiés des nations unis dans un entretien au journal Le Monde daté du 28-29 septembre 2008. En effet, depuis l’ouverture des frontières avec la réduction progressive des droits de douane et l’instauration du libre-échange ainsi que l’explosion du progrès des transports, les flux humains ont augmenté et se sont diversifiés.
Ainsi il conviendra de s’interroger sur les raisons de cet état de fait ainsi que sur les conséquences qu’elles entraînent.
Nous montrerons, dans un premier temps, les raisons des peuples en mouvements avec les déplacements humains involontaires et volontaires avant de montrer que ces mouvements peuvent engendrer des conséquences économiques, démographiques et culturelles.

Les flux migratoires peuvent être involontaires. En effet, la migration involontaire peut être due à une situation de guerre ou des pays en conflit qui amène des réfugiés politiques dans un pays frontaliers ou autres. Mais ce flux migratoire s’effectue généralement des pays en développement vers les pays développés. Ce sont des migrants forcés par des motifs essentiellement politiques, religieux ou économiques souvent de manière définitive, et justifiés par la crainte légitime de persécutions dans son pays de départ. Le réfugié politique est alors dans l'obligation de demander protection auprès d’un autre pays ; on parle alors de droit d’asile.
Les guerres de religions, de territoires accentuent le phénomène de l’exode humain.
Comme par exemple, la guerre en Irak. En effet, les Irakiens ont conduit à l'augmentation de la population mondiale de réfugiés. Celle-ci a fui vers la Syrie et d’autre sont arrivés au Liban, au Yémen, en Turquie, et dans les pays européens.
De plus, nous pouvons voir que les déplacements involontaires peuvent être dus à une catastrophe climatique ou naturelle. On parle alors de réfugiés climatiques ou environnementaux. En effet ce sont des personnes dans