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Le bénévolat comme dispositif d’insertion à l’emploi des migrants : à quel prix ?
Altay Manço et Rim Arara
Dans de nombreux pays européens, la participation de la société civile aux initiatives socioculturelles et d’aide sociale est patente : elle participe, depuis de longues décennies, à la lutte contre les maux de la société, mais également pour un développement social équitable et durable.
Dans ce cadre associatif, des femmes et des hommes s’impliquent pour aider, secourir, se révolter, …afficher plus de contenu…

L’interaction entre les différentes cultures et religions développera la tolérance et le respect ».
Toutefois, le principal défi identifié par le projet Mem-vol est l’absence de connaissances, de données et de prise de conscience sur l’implication des communautés d’étrangers non communautaires dans la vie associative et quant à leur attitude vis-à-vis du bénévolat1. Du reste, les réseaux et les échanges dans le secteur du bénévolat des migrants ne sont guère développés, ni au sein des pays membres ni entre États européens.
Faisant suite à ces premières expériences, le projet « Involve »2 avait pour but de lier les différents …afficher plus de contenu…

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Cette définition, tel un écho à celle du bénévolat, développée d’entrée de jeu, sert de base aux intervenants du projet Involve pour identifier les critères des bonnes pratiques d’intégration associative pour les populations issues de l’immigration hors UE. Les bonnes pratiques du bénévolat dans le cadre associatif encouragent ainsi le dynamisme don/contre-don et doivent s’entendre de manière progressive, continue et sur le long terme
(Dubost, 2007).
« En quoi les associations de bénévoles peuvent-elles favoriser l’intégration des migrants ? » est autre question traitée par la recherche-action. Pour ces associations, le processus d’intégration à la société