Le bonheur et le bonheur
Retour sur controverse abécédaire politique
L’État peut-il et/ou doit-il maximiser le bonheur des citoyens ?
"Ce n’est pas seulement en vue de vivre, mais plutôt en vue d’une vie heureuse qu’on s’assemble en une cité." écrivait Aristote (384–322 av. J.-C.) dans son ouvrage La Politique.
A travers cette citation, le philosophe montre la volonté de l’homme de vouloir vivre heureux, au-delà d’assouvir ses besoins élémentaires. …afficher plus de contenu…
La recherche du bonheur par l'individu ne trouve-t-elle pas son fondement et sa recherche dans la sphère privée et personnelle ? Ce sujet questionne ainsi l’État dans une perspective large afin de montrer comment la puissance publique pourrait en cherchant à répondre à un intérêt collectif, se préoccuper d’atteindre l’idéal du bonheur de chacun de ses citoyens. Ainsi nous verrons en quatres points que l’État a la capacité mais n’est pas le garant du bonheur de ses citoyens.I) Le bonheur peut être un moyen d’instrumentalisation à la portée de l’État pour servir ses intérêts.
L'État est défini par Marx comme un instrument politique de domination passant par l’exploitation du travail. En effet, à travers les pratiques de l’État il s’agirait de satisfaire …afficher plus de contenu…
Le rapport entre les citoyens et l’État ne repose non plus sur la raison mais sur la force et les moyens utilisés pour garantir la pérennité du système établi. Le concept de raison d’État institutionnalise d’une manière les pratiques illégales que l’État peut employer pour des intérêts qui seraient supérieurs et au nom du bien commun. Jusqu’où l’État est-il prêt à aller pour préserver la sauvegarde de l’organisation sociale ? Le sacrifice dans l’histoire, s’est longtemps affirmé comme un