Le cinéma allemand et le cinema
L’Allemagne vaincue en pleine crise économique et sociale avec une révolution qui a échouée continue à aller au cinéma. Sa spécificité, de ses œuvres avant-gardistes, le public malgré la misère, l’inflation, continue à aller au cinéma. L’industrie cinématographique allemande, prospère et se développe dans les années 20.
Caligari de Wiene (1920) / Nosferatu (1922) / Le dernier des hommes de Murnau (1924) / Metropolis
FILMS D’AVANT-GARDE, RELATION FORTE AVEC L’AVANT-GARDE …afficher plus de contenu…
Éclairage décompose le visible, juxtaposition de lumières et d’ombres. Ce cinéma nous parle de la question du monde qui n’est pas visible immédiatement. Il semble la restitution de la vision du monde. Passe par la médiation de la subjectivité d’un regard particulier (raison de la lumière très travaillée). Tendance à traduire d’une façon sociologique ce cinéma, l’Allemagne sombre dans une crise économique donc ce cinéma traduit une obscurité
(très limité).
Le Golem, Paul Wegener (1920)
Un imaginaire avec des vampires, des clones. Forme une galerie de cinéma expressionniste. Multiplication de figures bizarres, des figures de la projection subjective de l’imaginaire des artistes. Style fantastique, …afficher plus de contenu…
La différence entre Murnau et expressionnisme c’est qu’il joue avec la nature et le monde réel. Caligari abandonne la réalité pour montrer le rêve, Murnau veut montrer son rêve mais en passant à travers la réalité à conception plus dialectique et profonde. Restitution du visible, il manipule le visible par la restitution du sensible. Adaptation libre de Dracula.
Image en négatif qui serait la radiographie du monde ce que Murnau veut restituer, capable de révéler profondeur qui se cache, vision du mal. L’idée qui traverse le film est qu’Hélène doit se sacrifier pour que le non mort
(Nosferatu) puisse mourir à son tour car il faut sa disparition pour que l’équilibre de l’univers soit préservé.