Le colonel chabert, balzac, le roman et le réalisme
En effet, Derville détaille à Chabert les dépenses reliées au fait d’emprunter la voie juridique afin de résoudre ses problèmes avec la comptesse : « Eh bien, jusque-là, reprit Derville, ne faut-il pas plaider, payer des avocats, lever et solder les jugements, faire marcher les huissiers et vivre? » (l.1111-1113) Balzac utilise cette accumulation pour détailler le plus possible les frais de la procédure. Le fait que le lecteur est bombardé de beaucoup d’informations spécifiques à la fois reflète très bien l’incommodité du système juridique de la vraie vie. Également, il soulève la position difficile du colonel par rapport à la femme qu’il souhaiterait ravoir : « …afficher plus de contenu…
Derville explique à Chabert qu’il risque de ne pas pouvoir regagner sa femme, puisque Ferraud a des liens de plus avec elle, comme des enfants. On peut encore observer Honoré de Balzac qui consacre à son œuvre le plus de réalisme possible. Même si le protagoniste était là en premier et qu’une histoire où il peut ravoir sa femme et ses biens contre toute attente serait une lecture peut-être plus satisfaisante, il s’en tient à ce qui serait plus probable dans la réalité, soit que la comptesse veut rester avec Ferraud et que la loi ne serait pas du côté de Chabert. On le voit, Honoré de Balzac est habile avec le système juridique et exprime de façon réaliste les enjeux reliés à la situation particulière du Colonel Chabert afin de donner de la crédibilité et de la tangibilité au récit. Cependant, celui-ci se consacre aussi au côté romantique de