Le deuxième sexe, extrait de l’extrait de simone de beauvoir, 1949,
Lecture linéaire I) Lignes 1 à 6 : rôle de la société dans la distinction fille / garçon Première phrase du texte = postulat posé par l'énonciatrice fille et garçon sont semblables. Système de comparaison pour associer les deux sexes « aussi... que », « les mêmes ». Pas de distinction entre les deux tant sur le plan physique que sur le plan intellectuel.Emploi du terme « interdit » qui fait écho à « impérieusement » : deux mots forts pour marquer les contraintes auxquelles sont soumises les filles.« Rivaliser » (l. 2) : sous-tend une hiérarchie entre les sexes, l'un a besoin de …afficher plus de contenu…
9-10)Refus des baisers et caresses (l. 9)Sur les genoux de son père (l. 10)Compliment sur ses cheveux (l. 10) (l. 12)Jolies robesPeut faire des caprices et pleurerPas de comédie ni de capricesOn s'amuse de ses mines et sa coquetterieCoquetterie et séduction interdites aux garçons (l. 14)« jupes de sa mère » : expression péjorative« indulgent à ses larmes et à ses caprices » : on accentue la faiblesse de la petite filleLes cheveux sont mentionnés deux fois + la référence aux robes = préparation des filles à la séduction, elles devront jouer de leurs charmes une fois adultes.Le terme « coquetterie » est répété deux fois dans le texte : procédé d'insistance pour bien marquer le fait que la fille est destinée à être coquette. C'est un aspect particulièrement important dans son éducation.La petite fille est celle qu'on protège (l. 13) : encore une fois, on insiste sur la faiblesse et la fragilité des filles,