Le divertissement selon pascal
Il ne doit en aucun cas être condamné tandis que la vanité proprement humaine qui engage l'homme à être la propre cause de son bonheur ou de sa connaissance, alors même qu'il s'occupera « au-dehors », peut l'être quant à elle. Philosophe ou chasseur, qu'importe le qualificatif, l'homme s'occupe, se divertit pour ne pas souffrir un retour à soi inquiétant où sa condition innée et actuelle (elle ne change que socialement, conventionnelle, de manière contingente...) lui ferait apercevoir sa finitude.
L'élucidation pascalienne, procédant par approfondissements successifs du …afficher plus de contenu…
La conscience de sa misère, quoiqu'elle fasse la grandeur de l'homme, lui montre un vide infini et constitutif qu'il tend à fuir ou à combler, dernier moment qui est peut-être celui où Dieu peut et doit intervenir. Plan : Dans la première phrase qui était rattachée de façon si nette, par ce « de là vient » déductif, ou consécutif, à ce qui précède. Suit ensuite q uatre exemples pour illustrer le propos, l’hypothèse ; ou trois si nous tenons à distinguer ce qui est coordonné par « et » de ce qui n’est que juxtaposé. « Le jeu » (cette « action de se livrer à un… divertissement », selon Littré) et « la conversation (= fréquentation) des femmes » évoquent les distractions habituelles des gens du