Le f.m.i., la banque mondiale et la dette extérieure des pays en développement
L’ampleur de l’endettement extérieur des pays en développement a conduit certains d’entre eux à une situation de cessation de paiements. Ce qui a nécessité chaque fois une demande par le pays débiteur d’un rééchelonnement de sa dette auprès des pays créanciers. Cette mutation a encore renforcé le rôle du F.M.I. et de la Banque Mondiale du fait que pour qu’un pays puisse bénéficier d’un rééchelonnement de sa dette extérieure, il devra au préalable être en programme avec le F.M.I et la Banque Mondiale. Cette disposition vient encore amplifier les pressions pesant sur les pays en développement afin que ceux-ci se plient aux politiques économiques préconisées par le F.M.I et la Banque Mondiale. D’ailleurs à l’heure actuelle, la signature d’un programme avec le F.M.I et la Banque Mondiale est le passage obligé pour un pays en voie de développement en difficultés financières pour pouvoir bénéficier, en plus du rééchelonnement, des autres facilités sur le plan bilatéral. Cette situation nouvelle a conduit les créanciers et les débiteurs à l’organisation d’un cadre de règlement des problèmes liés à l’aménagement de la dette extérieure des pays en développement. Il s’est constitué, à cet effet, deux clubs, l’un dit de Paris et l’autre de Londres pour traiter des problèmes du rééchelonnement de la dette des pays du Tiers-Monde.
1) Le Club de Paris
Celui-ci rassemble les gouvernements industrialisés créditeurs et le gouvernement du pays en développement débiteur. Le F.M.I., la Banque Mondiale et d’autres institutions multilatérales (O.C.D.E., CNUCED…) assistent aux séances du Club de Paris à titre d’observateurs. Le Club de Paris s’occupe du rééchelonnement des prêts consentis par les gouvernements et leurs organismes et les prêts privés garantis par les gouvernements. Il a été formé en 1956 suite aux difficultés de