Le horla de guy de maupassant
; « les deux lampes et les huit bougies de ma cheminée », l. - ; « mon lit, un vieux lit de chênes à colonne », l. , ; « une très haute armoire à glace », l. - ) et font partie intégrante du stratagème mis en place pour piéger le Horla. Il s’agit de l’enfermer dans un espace clos pour découvrir en n sa véritable nature et l’anéantir (« j’aurais mes mains, mes genoux, ma poitrine, mon front, mes dents pour l’écraser, le mordre, le déchirer. », l. - ). Dans ce milieu familier, surgit l’inexplicable, l’étrange : le reflet du personnage dans le miroir a disparu : « je ne me vis pas dans ma glace ! Elle était vide, claire, profonde, pleine de lumière ! Mon image n’était pas dedans... » (l. - ). Guy de Maupassant introduit le surnaturel en expliquant l’irrationnel par la présence d’un « …afficher plus de contenu…
Le jeune poète Arthur Rimbaud de « la lettre du voyant » fait progresser la question de la subjectivité avec sa célèbre expression : « Je est un autre ». Au-delà de la recherche existentielle, cette formule met en exergue la puissance d’une écriture poétique qui produit un véritable dédoublement, propice à l’émergence de « l’inconnu ». La voyance poétique est « un dérèglement de tous les sens » (l. ) qui permet d’accéder à la vérité de son moi et du monde (« arriver à l’inconnu »,