Le karach de 1720
Cela a alors semé de sérieux doute sur sa stabilité financières. C’est une suite assez logique, les cours du titre CMS baisse, l’actif comptable est liquide, et le bilan se détériore. Les agents se ruent pour récupérer leurs dépôts, ne pouvant suivre les retraits massifs des dépôts, la compagnie cesse ses paiements. En suite de cela, les orfèvres et banquiers, qui ont prêté contre les actifs CMS, font faillite. Arrivée fin juin, une inflation, la valeur boursière augmentent considérablement, La CMS (718%), la compagnie lndes Indes orientales …afficher plus de contenu…
A mesure que s'accroissent le montant de la dette publique et le nombre de créanciers publics (40 000 en 1720 selon Dickson [1967]), les opérations financières sur les titres de dette se multiplient sur le marché secondaire. Le bon fonctionnement de ce marché ainsi que son attrait sont tributaires de la liquidité de la dette publique et de la solvabilité de l'Etat. Or, avant la création de la CMS, le marché de la dette publique connaît des difficultés, en raison notamment de l'accroissement excessif de la dette non fondée. La dette de l'Etat affiche une décote de 30 % à 40 % par rapport à sa valeur nominale, rendant difficile l'émission de nouveaux emprunts. En somme, la dette du gouvernement britannique au début du XVIIIe siècle