Le mal dans arthur rimbaud
Par ailleurs, le poète rédige les quatrains en rimes croisées, brisant la règle classique du sonnet. Cette méthode permet de mettre en valeur le contraste entre le «bleu » (v.2), qui est paisible, qui est le symbole d’une certaine forme de paix intérieure, et le «feu » (v.4), qui est terrible, qui est le symbole même de la violence et de la destruction, ou encore entre la « joie» (v.7), qui représente la vie, et « broie » (v.5),qui représente la mort. Ensuite Rimbaud met en scène la déshumanisation des soldats. Pour cela, lorsqu’il évoque les soldats, il les désigne par la couleur de leur uniforme: « écarlates » (v.3) pour les troupes françaises et « verts » (v.3) pour les troupes …afficher plus de contenu…
9-10 et le « gros sou » v. 14 qui est la seule chose dont Dieu semble se soucier. Ainsi Rimbaud émet une critique par rapport au désintérêt dont Dieu fait preuve face à l’horreur et à la violence de la guerre en insistant même qu’il se préoccupe de choses futiles comme le luxe au lieu des vies et de la souffrances des humains. En conclusion nous pouvons dire que Rimbaud, témoin de la guerre et de sa violence (la guerre franco-prussienne de 1870), s’en prend aux puissances supérieures responsables du mal : le Roi et Dieu, deux figures qu’il met en parallèle. Il dénonce la violence et le mal en émettant une critique de la guerre qui est pour lui une situation aussi stupide que ceux qui la