Le malade imaginaire, molière, molière, molière, 1673, 1673
La répétition du verbe « dire » montre que la médecine est fondée sur l'opinion, la doxa plutôt que sur la science.· Toinette balaie ces errances par l'hyperbole « Ce sont tous des ignorants ».· La tournure emphatique « C'est du poumon que » met en valeur le diagnostic et mime la certitude d'un médecin compétent. Or il s'agit d'un comique de situation car le spectateur, lui, sait que Toinette n'est pas médecin. Le comique est renforcé par le fait qu'anatomiquement, le poumon n'a rien à voir avec le foie ni la rate.· Molière déploie sa satire de la médecine à travers le diagnostic propose par Toinette. Argan décrit ses symptômes par le champ lexical de la maladie et du corps : « douleurs de …afficher plus de contenu…
Mais ces symptômes ne correspondent en rien au diagnostic posé par le médecin : « Le poumon ». Ce décalage crée un effet comique.· Par ailleurs, l'anaphore « Le poumon » contribue grâce au comique de répétition au registre satirique dans la mesure où le médecin formule de manière mécanique son diagnostic. · Toinette va passer à une séance de d’investigation qui font référence aux habitudes et au quotidien d'Argan : « boire un peu de vin », « un petit sommeil » : « un peu de » et « petit » donnent l'impression d'un travail d'investigation précis et reposant sur une expertise.· Mais cette investigation n'interroge Argan que sur des gestes banals (manger, boire un peu de vin, dormir) ce qui crée un comique de situation car la