Le mouvement Nabi et Pierre Bonnard Le mouvement Nabi Le Mouvement des nabis est créé en 1888 par Paul Sérusier et ses amis proches, suite aux débats sur le rôle sacré de l'art et de la peinture qu’a suscité l’un de ses tableaux, réalisé sous les conseils de Paul Gauguin. Ils sont rejoints quelques années plus tard par de nombreux artistes dont un sculpteur, un Hollandais et un Suisse. Les « nabis » se donnent également des surnoms entre eux, par exemple « le nabi zouave » pour Édouard Vuillard. …afficher plus de contenu…

Ils sont également très inspirés par l’orientalisme et le japonisme, notamment par les textes de sagesse orientale et les ouvrages ésotériques. Ils font également de l'art décoratif, comme notamment des abats jours, des boîtes à cigares, des paravents et des tapisseries. Cependant, ce mouvement ne durera que quelques années, jusqu’en 1900, après quoi ses membres prendront des voies différentes. On peut également noter que le terme « nabi » n’a jamais été utilisé publiquement ni revendiqué durant les expositions au XIXème siècle, le terme était simplement utilisé par les artistes entre eux, avec humour. Ce nom sera réutilisé durant le XXème siècle dans …afficher plus de contenu…

L’artiste a dépeint quatre femmes avec pour décor la nature, celle se trouvant à gauche est la «femme à la robe de pois» accompagné d’un chien; la suivante est «la femme à la pèlerine» de dos; qui est suivie de la «femme à la robe quadrillée»; enfin la femme à droite est nommée «la femme assise au chat». Les couleurs utilisées sont pâles et claires pour les deux tableaux se trouvant à droite, puis Pierre Bonnard a utilisé des couleurs plus chaudes pour les deux autres. Les traits de l’artiste sont tracés en un seul geste, circulaire et rapide. C’est une œuvre à but décoratif, les motifs réguliers des habits des femmes (la robe de pois et la robe quadrillée) rappellent le goût décoratif et le goût des étoffes ouvragées. Le peintre s’est inspiré pour ces tableaux du japonisme et surtout pour les estampes ukiyo-e. Premièrement cette suite de tableau reprend la forme d’un paravent