Cette évolution de Julien, qui abandonne tous ses rêves de réussite sociale (symbolises par son amour pour Mathilde) pour goûter enfin au bonheur d’un amour véritable avec Mme de R : - « Julien [...] était fatigué d’héroïsme » chap. 39 p. 526 l. 34-35. « L’ambition était morte en son cœur. [...] Il trouvait un bonheur singulier quand, laissé absolument seul et sans crainte d’être interrompu, il pouvait se livrer tout entier au souvenir des journées heureuses qu’il avait passées jadis à Verrières …afficher plus de contenu…

Le roman est structuré en 2 parties dont la première retrace le parcours provincial de Julien Sorel, son arrivée chez les Rênal et la montée des ses ambitions au séminaire. La deuxième partie montre le travail de Julien à Paris chez m. de la Mole et la dualité de ses sentiments entre ambition et amour. Stendhal s’est inspiré de deux faits divers réels, celle d’un certain Antoine Berthet, un artisan pauvre qui aurait voulu se venger de sa condition initiale et celle d’Adrien Lafargue, jugé pour avoir tué son ancienne maitresse cause d’infidélité. Nous allons étudier les pages 562 à 564 du chapitre 39 de la deuxième partie du roman qui dépeint les pensées de Julien qui est en prison pour avoir tiré sur mme de Rênal et Mathilde qui essaye par tous les moyens de l’en faire sortir. Nous nous demanderons alors comment Mathilde par ses actions prouve sa passion pour …afficher plus de contenu…

593) et « L’ambition était morte en son cœur, une autre passion y était sortie de ses cendres ; il l’appelait le remords d’avoir assassiné madame de Rênal » (P.564). Ses rêves de réussite social l’ont fait tomber amoureux de Mathilde car elle représentait ce qu’il voulait et grâce à elle il pouvait l’atteindre.L.72,73 il y a une personnification : « une autre passion y était sortie de ses cendres » qui montre qu’après la perte d’ambition de Julien son amour pour Mme de Rênal ressuscita. Mme de Rênal devenait aux yeux de julien l’amour incarné et la seule personne honnête et non superficielle. Il regrette son geste sur madame de Rénal et avoue son amour pour elle l.75. A. partir de ces lignes jusqu’ à la 82 il se remémore les doux moments passés avec sa bien-aimée : « il trouvait un bonheur singulier…journées heureuses qu’il avait passées jadis à Verrière ou à Vergy ». Julien comprend que le secret du bonheur est dans un amour sincère et sans affectation, celui qu’il