Le sacre des rois de france de 1914 à nos jours
Nous sommes plongé dans l’action directement. C’est le tableau d’un massacre et là nous comprenons bien le choix de l’épigraphe « Feu, feu, sang et ruine ! », c’est exactement la description du massacre avec le roi qui fait brûler sa ville. Nous avons l’impression de voir Néron regardant brûler Rome qui était d’ailleurs le sujet d’une des odes de V. Hugo dans …afficher plus de contenu…
Dans cette strophe, une autre catégorie apparaît : c’est celle des prêtres, « Les prêtres qui priaient ont péri par l’épée, / Jetant leur livre saint comme un vain bouclier. ». Cela est assez violent et nous imaginons une guerre de religion. Mais qui s’affrontent ? Nous ne pouvons pas comprendre compte tenu de ce changement d’apostrophe « Ô Roi » , « Ô calife », « Ô Roi », si il s’agit d’une religion particulière ou pas. Nous n’en savons rien. C’est l’intérêt aussi de ce poème sans doute. Il est simplement dit que la religion n’a pas protégé ses serviteurs. Comme il y a vraiment un jeu sur les sons incroyable dans cette strophe, si nous regardons les sons : « Jetant leur livre saint comme un vain bouclier », nous voyons bien passer une seule variante, un seul son qui change de « saint » à « vain », leur « livre saint comme un vain bouclier » : c’est une