Le visiteur d'e s'e Schmitt
La rationalité ne résout pas tous les champs de l’existence, elle ne démêle pas le mystère et cet inconnu, quel que soit son identité, a su lui prouver.2. Synoptique de l’extrait et des notationsExtrait DidascaliesL’INCONNU : La vérité est une maîtresse bien sévère.FREUD : Et exigeante…L’INCONNU : Et insatisfaisante !FREUD : Le consentement n’est pas l’indice du vrai. L’homme est dans un souterrain, monsieur Oberseit. Pour toute lumière, il n’a que la torche qu’il s’est faite avec les lambeaux de tissu, un peu d’huile. Il sait que la flamme ne durera pas toujours. Le croyant avance en pensant qu’il y a une porte au bout du tunnel, qui s’ouvrira sur la lumière…L’athée sait qu’il n’y a pas de porte, qu’il n’y a …afficher plus de contenu…
Une pièce à haut plafond et aux grandes fenêtres couvertes par de longs rideaux noirs. La pièce dispose d’un éclairage faible apporté par les quelques lampes de la pièce. L’inconnu est assis sur une chaise tandis que Freud flâne dans la pièce.Silence.D’un air pensif.Hausse le ton de manière théâtrale, saisi par ce que lui-même récite.Il allume une bougie.Eteint la bougie d’un geste brusque. Grands gestes des bras.Coup d’œil vers la photo de lui et sa fille, décédée en 1920, épinglée au-dessus de son bureau.D’un air préoccupé.Confiant de ses dires avec une pointe de provocation.Rétorque avec tout autant de confiance.Comme pour lui lancer un défi.Léger temps