Document sans titreKUBAS Yann - 21502999
Le zombie dans le cinéma de Roméro.
« Le Zombie, c’est l’application rigoureuse et littérale des lois du capitalisme, une nouvelle dissidence qui, loin de s’opposer au système, pousse sa logique jusqu’à son point de rupture.
Symbole littéral des impasses de la société de consommation, des enterrés vifs de l’Histoire américaine, il est cette contre-fiction qui prend d’assaut le cadre et le déborde. Mû par aucune motivation si ce n’est la logique d’un strict …afficher plus de contenu…

Romero est né en 1940. D’origine latine du côté de son père et Lituanienne du côté de sa mère. Avec ses amis, ils fondent Image Ten
Productions à la fin des années 60 et 8 ans plus tard, Night of the living dead est produit grâce à la mise en commun de 100 000 dollars, un film dont le réalisme [est] froid et objectif [avec un] noir et blanc quasi documentaire. Le film devient rapidement un phénomène dans les années 70 et en 1999, il entre au National Film Registry de la Bibliothèque du Congrès des
États-Unis. Il réalise d’autres films tels que There’s Always Vanilla (1971), The Crazies
(1973), Season of the Witch (1972) ou encore Dawn of the dead (1978), deuxième volet de …afficher plus de contenu…

Nous disons plus haut qu’on ne pouvait pas faire un parallèle humain/zombie de facto tant leur désir consumériste diverge. Mais c’est uniquement sur ce seul et unique point. Ce n’est pas l’individu qui consomme, mais la masse, la masse aliénée, dont le temps, figé (gros plan puis plan d’ensemble en contre-plongée sur l’horloge) nous rappelle encore cette dimension d’aliénation. Du mouvement dit automate aperçu dans des plans d’ensemble à de gros plans sur des yeux grands ouverts, une obnubilation s’en dégage qui résulte d’une envie à satisfaire, une envie anthropophage.
Le Zombie est le parfait miroir des angoisses de l’occident, figure du double et