LEADERSHIP : Coco avant Chanel ... Est-ce le cas ?
Ce cas nous laisse un sentiment étrange au sujet de Gabrielle Chanel, comme si sa vie n’avait été qu’un mythe. Entre la réalité et les différentes versions qu’elle invente, on ne sait pas trop quoi penser d’elle. On a du mal à déterminer comme elle c’est construite. Même son nom « Coco » est emprunt d’un certain mystère, entre surnom d’enfant et nom de scène.
Ainsi, qu’elle est la différence entre l’image de Coco Chanel et la vrai personnalité de
Gabrielle Chanel ?
Née dans une famille pauvre et dans un contexte familiale difficile, son enfance difficile à entrainer chez elle le développement de ses névroses et de ses angoisses qui la poursuivront toute sa vie. Père absent, sur les routes en permanence qui finira par abandonner ses enfants, est idéalisé par sa fille, comme Eleanor Roosevelt idéalisait son père. Sa mère ne représente pas non une figure parentale : malade, elle semble préférer rejoindre son mari plutôt que s’occuper de ses enfants. À la mort de celle-ci et après l’abandon de son père, Coco subit un dernier abandon quand sa famille la place dans un orphelinat, la séparant ainsi de ses frères. Les premières années de sa vie sont marquées par une série de traumatismes, entre le décès de sa mère et l’abandon de son père puis de la famille qui lui reste. La réalité n’est donc pour Gabrielle que source de désespoirs ainsi elle commence à se renfermer sur elle même. Sa personnalité détachée se développe. Séparé de ses parents dans le stade oedipien, elle développera une forte sublimation pour son père. Bien que celui-ci ait abandonné ses enfants,
Coco est persuadé qu’il la aimé et qu’elle avait une certains influence sur sa vie comme sur ses maîtresses. Elle inventera un ensemble d’histoire pour détourner l’abandon aux yeux des autres en une histoire positive et plus victorieuse (comme la conquête de l’Amérique). Elle s’auto persuade ainsi de l’amour inexistant de son père, comme Eleanor