Lecture analytique acte 4 scène 2 phèdre
Thésée est blessé de cette nouvelle, il est animé par la colère et la fureur. A l’inverse, Hippolyte reste noble et il garde le silence devant la fausse accusation de Thésée.
Cette scène marque un crescendo dans la colère de Thésée, qui commence au vers 1041.
I. Une scène d’affrontement violent
Cet extrait est un affrontement verbal qui a lieu entre le père (Thésée) et le fils (Hippolyte), nous pouvons comprendre cela, même si la scène n'est pas jouée grâce à plusieurs procédés: Mis à part sur la première tirade Hippolyte, qui sert de "mise en place" à notre dialogue, nous pouvons remarquer que de par la construction des répliques, l'idée d'un affrontement est suggéré. Tout d'abord: les vers sont courts, ce sont des alexandrins, ils ne comportent donc que 12 syllabes, cela donne du rythme aux répliques de chaque personnage. De plus, on remarque que plus la conversation dure, plus les répliques sont courtes, suggérant un échauffement des esprits. Maintenant si on porte intérêt au contenu des répliques en eux-mêmes on peut observer, que le phénomène « d'échauffement des esprits » est vérifié par la présence plus nombreuse d'insultes ou de remarques désagréables faites à l'autre par chaque personnage « Je me croirais encor trop voisin d'un perfide. » vers 1142.
II. Hippolyte, un personnage pathétique. Hippolyte semble dans cet extrait pathétique pour plusieurs raisons, tout d'abord on le voit faible par rapport à l'amour qu'il voue pour Aricie, il est comme consumé d'amour et ne sait pas comment faire, Aricie étant l’ennemie de son père. Il est complètement perdu face celui-ci qui l'accuse à tort d’aimer Phèdre. L'amour étant