Lecture analytique baudelaire
Le Spleen de Paris = Petits poëmes en prose (2 noms) poëmes = poïein => faire construire => artisan, créateur.
Intro : Recueil posthume. Baudelaire veut accéder à une écriture « libre et poétique ». C’est un récit allégorique. Rencontre du narrateur avec des hommes, voyageurs. Condition de l’homme et celle du poète. Récit merveilleux.
Structure du texte : l 1-14 => description l 15-31 => dialogue, discours indirect l 32-fin => conclusion, état d’âme du narrateur.
I ]- L’expression du Spleen
(Spleen => rate => bile noire ) dépression mais pas mentale, d’origine anatomique, qui vient de la rate
a)Description du décor
l 1-14 désolé, absence de plein de chose
- Gradation => pas de nature hostile « sans un chardon, sans une ortie » nature vide, néant (~ fin du monde ).
- Répétition AQ « grand , grande » => espace vaste
- Antéposition de ce même adjectif « grand ciel , grande plaine » => mise en relief, insiste sur l’absence d’éléments naturels => vide immense => infinité.
- prose musicale [an] « sans, grand, grande » rejoint l’idée ci-dessus.
Poids l. 1 « Sous, dans » => enfermement dans un endroit immense.
- Allitération [p] l.25 « pieds plongés » + l. 29 « s’enfonça »
Tableau => « gris » « poudreuse » « farine » / « charbon » => blanc/noir.
Décor uniforme, « gris » pas de distinction entre le ciel et le sol.
l. 25 « coupole Spleenétique » + l. 30-31« surface arrondie » => homme pris au piège => décor bouché. è Boucle du poème en prose.
l. 1-14 et 30-32 => description => enferme l’histoire.
b) un lieu indéterminé
- Articles indéfinis « un, une, quelque part » => Lieu universel, aucun lieu précis.
- Anaphore « et » conjonction de coordination strophes 6 et 7 => lenteur temps indéterminé.
- 1er § rythme binaire
- l.28 « toujours » => pas de précision de temps ni lieu ni