lecture analytique beaumarchais

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Lecture analytique

Le plaidoyer de Marceline.
Scène 16 Acte III

Intro : Nous sommes ici à la 16eme scène de l’acte 3, à la fin du procès qui oppose Figaro à Marceline, qui réclame la mai du valet en vertu d’une promesse de mariage écrite que celui ci lui a signé en échange d’un prêt d’argent qu’il ne peut rembourser. Alors que la cours vient de condamner Figaro à épouser Marceline, un coup de théâtre se produit : Le valet découvre que la veille femme est la mère qu’il n’a jamais connu ; et le docteur Bartolo son père.

Problématique : En quoi cette scène marque-t-elle un moment crucial dans cette pièce ?

Nous tacherons de réfléchir a cette question en observant d’une part que ce passage constitue sur le plan dramatique, et d’autre part qu’y culmine la dimension polémique de la pièce

I – Un coup de théâtre

Scène charnière qui opère un nouveau revirement dans la pièce.
De la première réplique jusqu’à « mes illustres parents », on peut voir la tentative de Figaro d’échapper au mariage avec Marceline en s’inventant une ascendance noble « ma haute naissance », « noble famille », « illustres parents ». Ce mariage paraît pourtant inéluctable « Volé, perdu, la preuve ? Il crierait qu’on lui fait injure ! », appuyé par les autorités (donc le comte et Brid’oison).
De plus, il y a un double renversements de situation : de « voilà ta mère » à « jamais », découverte du secret de la naissance de Figaro, qui infirme la fiction qu’il défendait sur la noblesse de sa famille. Puis, de « Sa mère ! » à « n’épouserait personne » impossibilité nouvelle et soudaine du mariage entre un fils et sa mère.
Enfin, le changement de thème dans la scène avec une dénonciation de la condition de la femme par Marceline. L’action, ainsi que le thème de la scène se trouvent bouleversés en quelques répliques : changement des relations entre les personnages, effacement du mariage, pour une mise en avant d’une argumentation défendant les femmes et attaquant les hommes.
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