Lecture analytique de la fin de illusions perdues de balzac
Lors de la fin du roman Illusion Perdues, Balzac met en scène Lucien, qui, après avoir tenté de s’insérer dans la société noble de Paris, décide de se donner la mort dû à son échec. Alors que le jeune homme va franchir le pas, L’abbé Carlos Herrera (qui n’est autre que Jacques Collin) croise alors Lucien et lui propose un marché peu honnête. On se demande alors par quels procédés Carlos Herrera tente-t-il de corrompre Lucien.
Carlos met d’abord en valeur la position de mentor et d’élève, avant de lui proposer un pacte « diabolique », symbole de la réussite. L’abbé Herrera se retrouve face à Lucien, qui, étant donné son état de faiblesse, est facilement influençable. D’ailleurs, ce dernier est très curieux face au marché que lui propose Herrera. « Voulez-vous être soldat, je serai votre capitaine. », tels sont les premiers mots prononcés par Carlos au jeune homme. Suite à cela, il entame un long discours parsemé de comparaisons telles que « créature » et « créateur » ou « icoglan » et « Sultan », dans le but de créer un lien avec Lucien et de montrer au jeune homme, qu’il pourra se reposer sur ses épaules.
Carlos fait milles promesses à Lucien telles que « Je vous maintiendrais, moi, d’une main puissante dans la voie du pouvoir », « je vous promets néanmoins une vie de plaisir, d’honneur, de fêtes continuelles… » ou encore « vous serez marquis de Rubempré ». De plus, il se dévalorise en soutenant que « courbé dans la boue des fondations, j’assurerais le brillant édifice de vôtre fortune ». Par ces deux procédés, il donne envie à Lucien, en lui montrant la facilité de ce marché pour le jeune homme qui n’aura strictement rien à faire si ce n’est d’obéir à Carlos et de lui appartenir comme le prouve la récurrence du verbe « obéir ».
Ce marché qui semble