Lecture analytique du poème « nuit d’août » d’alfred de musset extrait du recueil poésie nouvelle.
643 mots
3 pages
Lecture analytique du poème« Nuit D’août » d’Alfred De Musset extrait du recueil Poésie Nouvelle.
L’auteur, Alfred de Musset, est un grand poète romantique né en 1810 à Paris et qui privilégie dans ces œuvres une poésie d’inspiration lyrique. Il a écrit des recueils célèbres comme Poésie Nouvelles (1840) d’où est extrait notre poème, « Nuit d’Août ». Dans cet extrait, il parle d’un dialogue entre lui et sa muse, cette dernière lui reproche de négliger l’inspiration au profit de l’amour. Ce poème n’est autre qu’une réponse dans le quel il exprime sa douleur la plus intime.
Dans cette lecture analytique, nous montrerons en quoi cette poésie appartient bien au mouvement littéraire et culturel du Romantisme.
Ainsi donc, dans une première partie, nous analyserons le registre lyrique contenu dans ce poème en étudiant l’expression du « moi » et des sentiments personnel de l’auteur contenu dans cette extrait. Puis dans une seconde partie, nous analyserons cette fois ci les thèmes contenus dans le poème pour prouver qu’il appartient bien au mouvement littéraire et culturel du Romantisme.
A travers ce poème, Alfred de Musset nous fait part de ses sentiments intimes et personnels à propos de l’amour. Tout d’abord cela se perçoit grâce à son vocabulaire ; l’auteur utilise des mots ou termes forts et explicites tels que « aimer » ( : répétition, ligne 17, 18, 19, 21, 28,…) ; « amour » (: ligne 25) ; « souffrir » (: ligne 17) ; « un baiser » ( : ligne 18) ; « cœur » ( : ligne 27) et « je veux pâlir » ( : ligne 17). Le champ lexical de l’amour et celui de la souffrance sont utilisés ici pour retranscrire ce que ressent l’auteur qui lui-même est euphorique.
Pour Alfred de Musset, l’amour est vital, il ne conçoit pas sa vie (ou la vie en générale) sans amour. C’est pourquoi il explique à quel point cela peut une personne. Il conseille donc au lecteur (à son interlocuteur) qu’il soit déçu par l’amour ou pas (ligne 27 « Cœur gonflé d’amertume et qui t’es cru fermé