lecture analytique le jardin chap 30 candide 1
Candide, Chapitre 30
De « Candide, en retournant dans sa métairie… » à « mais il faut cultiver notre jardin ».
Situation du passage :
Nous sommes à la fin du dernier chapitre du roman.
Candide achète une métairie (=ferme+terrain) avec les derniers diamants de l’Eldorado.
Il y réunit tous ses compagnons.
Pour compléter son enquête philosophique, Candide va consulter un derviche (religieux musulman appartenant à une confrérie) ainsi qu’un vieillard : deux figures traditionnelles de la sagesse :
Le derviche il faut se taire sur ce qu’on ne peut comprendre.
Le vieillard travailler est le remède au malheur humain.
Candide rentre alors dans sa métairie pour mettre en pratique ces enseignements.
Mouvement du texte :
Deux grands mouvements :
Premier mouvement : long discours de Pangloss sur la fragilité des grandeurs humaines, interrompu par un bref commentaire de Candide et de Martin, qui prônent la nécessité du travail.
Second mouvement : description de la petite communauté au travail. Pangloss entame un nouveau développement, une dernière fois arrêté par Candide qui invite à l’action.
Par l’importance quantitative, la parole de Pangloss prédomine… mais le mot de la fin est laissé à Candide ! En effet, parvenu au terme de son apprentissage intellectuel, à la maturité, il peut répliquer à son maître et donner la leçon du livre : se mettre au travail, cultiver le jardin, c’est-à-dire cultiver la terre, pour vivre, mais aussi cultiver son propre jardin, ses propres capacités (se développer soi-même.)
Plan en deux parties, qui suit linéairement le mouvement du texte :
I. Le salut par le travail
II. La primauté de l’action
I- Le salut par le travail
« profondes réflexions » + retour dans « sa métairie » (=retour sur soi-même) traduit (exprime) la maturité de Candide.
Candide réfléchit sur la leçon du « bon vieillard » : le travail procure un bonheur simple, mais plus sûr que les grandeurs illusoires des « six rois » détrônés que Candide a