TEXTE : Mlle de St Yves consulte un Jésuite I Caricature du Jésuite II La satire de la Casuistique III Le personnage de la jeune femme : une héroïne attachante I. Caricature du Jésuite Dans le conte, dés les 1ers chapitres, il y a de nombreuses critiques et polémiques d’ordre religieuses contre les Jésuites qu’il appelle « créature de l’Infâme ». Notamment aux chapitres 4 et 10 l’espion dénonce l’Ingénu au Père de Lachaise. Voltaire caricature le jésuite de ce nom qui est à lui seul un programme d’hypocrisie. Lien avec Tartuffe (17eme siecle) Tartuffe s’introduit chez Orgon en se faisant passer pour quelqu’un de pieux… Tartuffe est alors blanchi et nourrit mais toute la famille remarque la supercherie. Tartuffe représente donc l’hypocrisie. Mlle de Saint Yves se confie au Père tout à tous, on l’imagine doucereux, et se reculant, ayant une attitude outragée et une intonation forte, tout ceci montre son hypocrisie. Ceci est une caricature au niveau du discours argumentatif du personnage puisque celui-ci bascule de l’indignation devant le chantage subit par l’héroïne à la compromission implicite avec St Pouange. A la ligne 13, il change d’opinion et essaye de convaincre Mlle de St Yves. II. La satire de la casuistique De ligne 16 à 20, Après avoir exprimé naïvement le tragique dilemme devant lequel elle est confrontée, on note le revirement du Jésuite car celui-ci va se livrer à un début de démonstration de casuistique (l .31). Voltaire déploie son art de la parodie en tant que conteur. La casuistique a toujours été violemment attaquée par les Jansénistes qui reprochent à ses utilisateurs de favoriser une morale permissive(qui ne tient plus compte de principe donc qui n’a aucun interdit). Dans le langage courant, la casuistique devient synonyme de disposition de l’Esprit favorisant les compromis et compromissions inavouables avec les exigences de la conscience, c’est ainsi que dans ce texte il entame une démarche logique qui derrière celle-ci