René (1802) :
Nous sommes dans une période charnière dans l'histoire de France. Nous sommes sous le consulat. Un période de bouleversements politiques et de bouleversements dans les mentalités, de choc entre les anciennes et les nouvelles idées. Si cette histoire d'âme tournmentée à eue autant de succès ce n'est pas dut au hasard = trouve un échos dans les tourments des lecteurs de l'époque. Livre écrit par François René de Chateaubriand, c'est donc un roman autobiographique* sur le personnage d'un jeune homme appelé René. Il y a en effet bien des éléments de la vie de Chateaubriand dans ce récit : l'enfance solitaire en Bretagne, la dureté du père, l'amour excessif pour sa soeur (amour platonique), les voyages et les tourments incessants d'un jeune homme qui n'arrive à trouver de réels intérets dans rien. René souffre d'un malaise générationnel (précurseur du "mal du siècle") que Chateaubriand va théoriser dans son livre le génie du christianime en l'appelant "le vague des passions**".

Notre héros se promenant seul dans les paysages d'Automne trouve dans le spectacle de la nature le reflet de ses tourments mais aussi de ses aspirations à l'infini.
Pbt : Qu'est ce qui est plus difficile à exprimer avec des mots qu'un malaise aussi diffut que le vague des passions ? Ce passage est consacré à exprimer un sentiment, le vague des passions, et là où les mots ne suffisent pas Chateaubriand va employer la musique et faire de ce passage un poème en prose qui exprime l'inexprimable.

Nous verrons l'âme torturée de René, un héros romantique. Nous étudierons l'art de Chateaubriand, l'art de la prose proétique.

Les tourments d'un héros romantique a) Le "moi" romantique*

C'est un texte qui est consacré au "moi" de René, un moi romantique.
Le rôle écrasant des marques de la première personne dans ce texte (je, moi, mon , me, ma).
C'est un texte très clairement égocentré, ce "moi" apparaît déjà dans la façon dont René se désigne.
La métaphore du