Lecture analytique ronsard le premier livre des amours
Pierre de Ronsard
Le premier livre des amours
Introduction :
Ce poème est contenu dans les recueils d’œuvres Les amours de Cassandre qui parle de Cassandre Salviati. L’auteur est aussi un humaniste créateur du groupe de La pléiade. Il rapporte la forme de poème sonnet d’Italie avec Joachim du Bellay. Le texte étudié se rappoche de textes d’autres auteurs de la même époque comme Louise Labé par sa visée ainsi que par son insertion dans le courant littéraire présent à cette époque.
Pourquoi ce texte est il représentatif du mouvement humaniste ?
1. Un texte basé sur l’antithèse :
Passion du latin Passio : souffrance endurer.
« Cent et cent fois penser un penser même » est une représentation d’un mouvement perpétuel. Le verbe penser devient inutile grâce a l’action du mot même .
« Boire toujours d’une amère liqueur Manger toujours d’une amertume extrême ». Ces vers commencent tous deux par une impression agréable des verbes Boire et Manger puis l’amertume vient ajouter un effet désagréable a la phrase. De plus, l’auteur compare l’amour à des actions quotidiennes.
« Avoir et l’âme et le visage blême ». Cette phrase montre que non seulement le corps mais aussi ce que paraît éternel ( l’âme ) est changé pas l’amour.
« Mourir d’ennui, receler sa langueur » donne un aspect de mensonge a l’être aimant, pour ne paraître pas ennuyé.
« Du veuil d’autrui des lois faire a soi-même ». Cette phrase montre, comme dans le poème de Louise Labé ( « Ainsi amour inconstamment me mène »), que l’auteur n’est plus maître de lui-même.
Le dernier tercet donne un effet sinistre avec comme mot final « augure ».
2. Un poème humaniste
Le sonnet est importé en France par Ronsard et Du Bellay, deux membres de la Pléiade. Il est composé de deux quatrains et deux tercets composés de décasyllabes, avec des rimes embrassées