Lecture analytique traité sur la tolérance
Affaire Calas : injustice à l’égard d’un homme parce qu’il est protestant. (Voir page 192) Grâce à Voltaire : réexamen de l’affaire. Réussite.
Une prosopopée pour persuader.
L’auteur fait parler la Nature elle-même pour susciter la réflexion du lecteur de façon originale. Pour Voltaire qui est déiste, c’est aussi une façon de montrer que la vie est un processus toujours à l’œuvre et que l’homme en fait partie, que son intérêt consiste à rester en harmonie avec elle.
(Rappel « déiste » : croyance en un Dieu mais aucune appartenance à une religion dogmatique. Sorte de religion naturelle.)
Relevé des termes de la personnification de la nature : emploi des pronoms personnels « Je », « moi », mise en relief « c’est moi qui », elle a un interlocuteur qui est le lecteur représentant tous les hommes « vous », entité féminine « seule » adjectif au féminin, archétype : la nature-mère.(la déesse, supérieure aux hommes) ; elle emploie des verbes d’action : faire, mettre, unir, poser le fondement ; elle donne des ordres à l’impératif présent (injonctions) « N’étouffez pas », « apprenez qu’il est divin » ……………………………………………………………………
A la fin allégorie : métaphores filées sur plusieurs lignes, les créations de l’homme comme un monument qui s’effondre et dont il est la première victime. Relevé des termes : édifice immense, fondement, solide, entrer en sûreté, OPPOSES A ornements les plus bizarres, les plus grossiers, et les plus inutiles (superlatifs), le bâtiment tombe en ruine, les hommes prennent les pierres ; décombres funestes .ON TERMINE PAR « édifice inébranlable ».……………………………
Lignes 26 à 31.
La stratégie argumentative.
Recourt aux topoï (= lieux communs, idées déjà présentes dans notre culture, voir Bossuet page 178 et Pascal page 176.) pour montrer la fragilité et la finitude de l’homme. Relevé : le caractère éphémère de la vie humaine et sa fragilité, ligne 1 « naître faible